L’Unité de Neuro-Oncologie a été créée au Centre Eugène Marquis afin d’accompagner les patients porteurs de tumeurs cérébrales, ainsi que leurs proches durant la prise en charge thérapeutique. Elle est constituée de médecins oncologues médicaux, de médecins radiothérapeutes, du cadre du Département de Soins Oncologiques de Support et de l’infirmière référente en neuro-oncologie.
Tumeur : masse formée par des cellules anormales qui se multiplient et créent de nouveaux vaisseaux.
Tumeur cérébrale primitive : l’origine des cellules anormales est le cerveau lui-même :
A ne pas confondre avec une métastase cérébrale : les cellules cancéreuses, qui forment la tumeur dans le cerveau, proviennent d’un cancer d’un autre organe : poumon, sein, mélanome, thyroïde…
Le cerveau normal est séparé en 2 hémisphères.
L’hémisphère droit contrôle la partie du corps gauche et l’hémisphère gauche la partie du corps droit.
L’hémisphère est séparé en 4 lobes : frontal (rose), pariétal (bleu), occipital (vert) et temporal (jaune).
Les 4 lobes du cerveau contrôlent des fonctions différentes du cerveau.
Lobe frontal (rose) : parole, langage, mémoire, jugement, raisonnement, personnalité, comportement, prise de décisions, coordination.
Lobe pariétal (bleu) : interprétation des sens, sensibilité du corps, attention, langage, lecture, repérage dans l’espace.
Lobe temporal (jaune) : centre de l’ouïe, perception des images et des sons complexes, langage, mémoire, émotions.
Lobe occipital (vert) : vision, perception des images.
FRONTAL
Changements de personnalité, lenteur, diminution de l’émotivité, confusion, difficulté à agir, à prendre une décision seul(e), à marcher, à parler, perte de l’odorat.
PARIETAL
Difficulté à trouver les mots, à faire des phrases, problèmes de lecture et d’écriture, difficultés à trouver son chemin habituel, sensation d’engourdissement du côté du corps opposé.
TEMPORAL
Difficulté à parler, trouble de la mémoire : oubli des faits nouveaux, récents, trouble de la vision, de l’audition, difficulté à reconnaître et trouver le nom des choses .
OCCIPITAL
Trouble de la vision, notamment sur le côté opposé à la tumeur, hallucination visuelle.
Les symptômes possibles liés à une tumeur du cerveau sont variés. Ils sont différents en fonction des lobes atteints du cerveau.
Ci-dessous les 5 symptômes pour lesquels il faut consulter en URGENCE un médecin :
Cas particuliers :
Le patient a du mal à prendre une décision tout seul, parfois il n’est plus capable d’arrêter seul une action en cours. Par exemple, il mâche longtemps les aliments sans penser à avaler.
Le patient présente une baisse de moral, le patient ne voit plus le côté positif des choses, mais cela ne le gêne pas.
Il n’exprime plus d’envie de faire différentes choses, il a surtout envie de rester au lit.
Il peut même uriner en dehors des toilettes.
Il faut l’aider en redonnant les repères dans le temps et l’espace, l’inciter à faire choses intéressantes pour lui, en lui écrivant une liste et la lui rappeler.
On peut discuter un traitement anxiolytique et / ou antidépresseur avec le médecin.
Pour la nuit, on peut proposer un urinal à portée de mains, ou un bassin chez la femme voire une chaise percée ou montauban pour limiter la distance avec les toilettes afin d’éviter les fuites et les accidents.
Le patient rencontre des difficultés à cause de la maladie, avec une vision négative de son corps : « Il ne répond plus comme il le souhaite ». Le patient le vit comme un handicap physique ou moral.
Les proches doivent valoriser les activités faisables, les efforts, les réussites de la vie courante, l’encourager régulièrement et féliciter en cas de progrès.
Le patient ressent une baisse d’énergie au cours de la journée, avec une sensation de « coup de barre, de coup de pompe », parfois fluctuant au cours de la journée, au cours de la semaine…
Il faut prioriser les choses à faire, hiérarchiser selon l’importance, et ne pas prévoir trop de chose à faire car la fatigue morale « de ne pas avoir tout fait » se rajoute à fatigue physique.
De plus, le patient doit favoriser un bon sommeil, avec des siestes, parfois la prescription d’un somnifère est nécessaire.
L’activité physique est le meilleur traitement de la fatigue (marche 20-30 minutes par jour, le ménage, le jardinage…).
L’épilepsie : qu’est-ce-que c’est ?
C’est une décharge électrique non contrôlée dans le cerveau.
Différents types de crises existent en fonction de la localisation du foyer de décharge.
Crise partielle : mouvements répétitifs, non contrôlés (mâchonnement, mouvement du bras…), ou regard fixe, ou sensation odeur anormale sentie que par le patient (de type odeur de brulé par exemple)…
Absence : le patient arrête son action, sa parole, sans raison, puis reprend après quelques secondes ou minutes comme si de rien n’était…
Crise généralisée : crise dite « tonico-clonique » car perte de connaissance suivie de raideur puis mouvements anormaux des bras et des jambes, puis respiration bruyante avant une reprise de la conscience.
Si possible, il faut :
Eviter le sur-accident :
Mettre le patient en PLS (Position Latéral de Sécurité)
Sur le côté, pied replié, ouvrant la bouche, desserrant la cravate et le col.
Voici une vidéo réalisée par le Fédération Française de Football pour expliquer l’épilepsie :
DEVINETTE :
Réponse : Ils ont tous fait au moins une Crise d’épilepsie.
Biopsie : prélèvement d’un morceau de la tumeur pour analyser les cellules qui la composent, avec le chemin déterminé par ordinateur pour diminuer le risque de complications et cibler la zone de la tumeur la plus active.
Exérèse : chirurgie qui enlève la tumeur plus ou moins en totalité, pour établir le diagnostic et traiter la tumeur.
Traitement à base de rayons, effectué tous les jours de la semaine du lundi au vendredi pendant souvent 3 à 6 semaines selon la tumeur.
Traitement, par gélules ou perfusions intraveineuses, qui cible les cellules qui se multiplient vite comme les cellules tumorales.
Traitement, par perfusions intraveineuses, qui cible les vaisseaux, notamment les nouveaux vaisseaux formés par la tumeur, afin qu’elle ne puisse plus se développer et grossir.
Les images du cerveau sont analysées en coupes fines selon différentes séquences complémentaires, pour mieux caractériser la tumeur et son évolution sous traitement et au fil du temps.
Les termes entre « guillemets » sont ceux écrits sur le compte-rendu de l’IRM.
L’ensemble des séquences est nécessaire pour interpréter les images, car une même image FLAIR, par exemple, peut correspondre à de la tumeur ou à des modifications liées aux traitements, en fonction de la présence d’une prise de contraste, de nouveaux vaisseaux et d’un aspect tuméfiant ou non.
SESSIONS PROPOSEES :
Elles effectuent les consultations d’annonce paramédicale, des consultations de suivi ou des suivis téléphoniques les deux premiers mois de traitement oral. Elles interviennent dans le cadre des hôpitaux de jour de soins oncologiques de support et participent aux ateliers AGAPE et aux ateliers d’éducation thérapeutiques.
Elles appartiennent à l’unité de Neuro-Oncologie au sein du DISSPO.
Permanence le lundi.
Contact : 02.99.25.29.55.
Soins oncologiques de support : 02 99 25 30 29
Ce Numéro de téléphone vous permet de vous orienter vers ces différents professionnels du Centre Eugène Marquis :
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Permanence de bénévole de la ligue contre le cancer le mercredi de 14 à 17H dans l’espace ERI
Téléphone : 02 99 63 67 67
Groupe créé pour les aidants pour permettre de répondre à leurs questions et de partager avec d’autres aidants qui vivent la même chose.
Ceux-ci ne sont que des exemples.